Que le ministre François Blais s’explique
Montréal, le 12 décembre 2014 – Le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ), un mouvement qui regroupe plus de 300 organismes communautaires autonomes dont la majorité sont en défenses collective des droits, prend la parole aujourd’hui afin de faire entendre son inquiétude sur l’avenir des organismes communautaires en défense collective des droits que le gouvernement Libéral leur réserve.
Cette inquiétude s’est matérialisée de différentes forment partout au Québec lors d’une semaine de mobilisations et d’actions régionales de la défense collective des droits. Sous le thème « Les droits ça se défend collectivement, les diverses actions visaient à rendre visible l’impact des politiques d’austérité sur les droits, les conditions de vie de la population et sur les groupes qui les défendent. Dénonçant la précarité financière dangereuse dans laquelle ils se retrouvent depuis des années, les organismes en défense collective des droits, dont le financement moyen est de seulement 56 000$ par année, souhaitent que le ministre de l’Emploi et de la Solidarité Sociale, monsieur François Blais, entende leur message.
Mentionnons que lors d’une rencontre entre les représentantes des groupes en défense collective des droits et le ministre Blais en septembre 2014, celui-ci avait clairement annoncé son intention de maintenir le programme de financement à la mission des groupes en défense collective des droits. Cependant, un peu plus d’un mois plus tard, la décision gouvernementale de renouveler le financement de ces organismes pour une très courte période, soit dix-huit mois plutôt que quatre ans tel qu’annoncé par le Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS), laisse perplexe le MÉPACQ quant aux intentions futures du gouvernement face à ces organismes qui ont largement contribué au modèle québécois fondé sur les droits humains, l’égalité et la justice sociale.
Le MÉPACQ interpelle ainsi le ministre François Blais d’exprimer publiquement les raisons qui motivent son refus de s’engager à long terme auprès de ses organismes en défense collective des droits. Les organismes en défense collectivement des droits rendent des comptes au ministère et sont transparents dans la réalisation de leur mission. Le minimum que l’on puisse s’attendre du ministre, c’est qu’il nous donne des réponses claires sur la situation actuelle.
Rappelons que les organismes en défense collective des droits ont pour mission de promouvoir activement les droits sociaux et économiques, particulièrement des personnes à faible revenu. Par leur travail quotidien, ces organismes se portent notamment à la défense des chômeurs, des locataires, des personnes handicapées et des consommateurs.
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Pour plus d’informations, contactez Caroline Toupin, porte-parole du MÉPACQ : 514-260-3786.
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