Actualité

Le MÉPACQ dénonce à nouveau la réforme de l’aide sociale du ministre Blais!

12 juillet 2017

Montréal, le 12 juillet 2017 – Le ministre François Blais a dévoilé aujourd’hui le règlement qui balisera le programme Objectif emploi visant les personnes qui font une demande d’aide sociale pour la première fois. Comme nous le craignions, ce programme viendra bafouer les droits fondamentaux de ces personnes et porter atteinte à leur dignité.

D’abord, le programme Objectif emploi sera obligatoire sur une période de 12 mois. En cas de refus de participer, des sanctions financières pouvant atteindre 224$ seront appliquées. De plus, le chèque des prestataires pourra être retenu en cas de refus de rencontrer unE agentE pour établir un plan d’intégration en emploi. UnE prestataire pourrait aussi être obligéE d’accepter ou de conserver un emploi si son plan d’intégration le stipule.

Le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ) tient à réitérer son opposition à la réforme de l’aide sociale mise en œuvre par le ministre Blais. Celle-ci a d’ailleurs été dénoncée par plusieurs acteurs de la société québécoise, notamment le milieu communautaire, la Protectrice du citoyen, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse ainsi que de nombreux et nombreuses universitaires.

En introduisant une approche punitive d’insertion à l’emploi, le ministre François Blais ne fait qu’alimenter les nombreux préjugés à l’égard des personnes assistées sociales. De plus, il a été mainte fois démontré que la prestation minimale de 628$ par mois ne suffit pas à combler les besoins de base d’une personne seule. La réduire du tiers en cas de refus de participer au programme Objectif emploi condamne ces personnes à une extrême précarité.

Pour le MÉPACQ, le programme Objectif emploi éloigne le Québec de la justice sociale et le fait reculer vers des idéologies et des méthodes désuètes qui ne font qu’appauvrir davantage les personnes les plus pauvres.

Le MÉPACQ est un mouvement national qui travaille à la transformation sociale dans une perspective de justice sociale. Il regroupe 11 tables régionales en éducation populaire autonome, qui regroupent plus de 300 groupes populaires et communautaires autonomes.

Consultation sur la grève du communautaire!

4 juillet 2017

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Le comité de coordination de la campagne Engagez-vous pour le communautaire, dont fait partie le MÉPACQ, vous invite à consulter vos membres sur la tenue d’une grève/fermeture/interruption des activités régulières des organismes communautaires à partir du 7 février 2018. Pour vous soutenir dans cette consultation, voici un guide présentant différentes informations et analyses sur la conjoncture actuelle ainsi qu’une stratégie de déploiement en trois étapes.

Nous vous invitons à lire attentivement ce document de consultation et à créer des espaces de discussion afin que vos membres puissent s’exprimer sur la question et débattre de la stratégie soumise à la consultation.

Télécharger le document de consultation

Nous vous souhaitons des débats riches et stimulants!

En action pour la justice sociale

10 mai 2017

En action pour la justice sociale
Pour une meilleure redistribution de la richesse

Trois-Rivières, 10 mai 2017Aujourd’hui, près d’une centaine de personnes ont pris d’assaut le centre-ville de Trois-Rivières pour réclamer une meilleure justice sociale. Venant de partout au Québec, elles étaient réunies dans le cadre du colloque « En action pour la justice sociale », organisé par le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ).

Les participants et participantes, réparties sur divers sites près du Parc Champlain, ont organisé différentes actions allant de la performance artistique jusqu’à l’action dérangeante pour réclamer une meilleure redistribution de la richesse.

Après avoir assisté à divers ateliers d’éducation populaire en avant-midi, les participants et participantes sont passées de la réflexion à l’action pour interpeller la population et les élus et élues dans le cadre de la Semaine de la dignité des personnes assistées sociales du Québec.

« On attend toujours que le gouvernement dépose son plan de lutte contre la pauvreté. Il est grand temps que celui-ci démontre une réelle volonté d’enrayer ce fléau. Tous et toutes ont droit à un revenu décent », affirmait François Melançon, un porte-parole de l’événement.

Les organismes communautaires multiplient les moyens de pression pour que le gouvernement réinvestisse massivement dans les programmes sociaux, les services publics et l’action communautaire autonome. « Le colloque du MÉPACQ est l’aboutissement d’une série de formations offertes au cours des trois dernières années sur la façon de mener les luttes sociales. On n’a jamais trop d’idées nouvelles pour se faire entendre » rappelait Marie-Chantal Locas, aussi porte-parole de l’événement.

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Pour informations :

François Melançon : 1-819-960-8574 * agepa@videotron.ca

Mot clic : #MEPACQenaction

Le MÉPACQ, le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec, est un mouvement national et multisectoriel qui travaille à la transformation sociale dans une perspective de justice sociale. Il regroupe 11 Tables régionales en éducation populaire autonome (ÉPA) qui regroupent 333 groupes populaires et communautaires autonomes.

Problème avec les inscriptions pour le Colloque 2017 du MÉPACQ

27 mars 2017

Affiche colloqueNous devons vous aviser qu’il y a eu un problème avec les formulaires d’inscription pour le Colloque 2017, nous n’avons pas partagé le bon lien. Aussi, aucun formulaire ne fut enregistré jusqu’à présent.

Il faudra que chaque personne qui a tenté de s’inscrire retourne sur le formulaire Google afin de remplir le formulaire à nouveau. Lorsque l’opération est effectuée avec succès le système affiche un message de confirmation, du type «Votre réponse a bien été enregistrée».

Notez que la date limite d’inscription est reportée au 21 avril.

Nous nous excusons sincèrement pour le travail supplémentaire que cela représente pour vous, une telle erreur ne se reproduira plus.

Merci de votre intérêt pour le colloque.

Et à bientôt!

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Le MÉPACQ dénonce la « culture du racisme »

21 mars 2017

(Montréal, le 21 mars 2017) – Le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire autonome du Québec (MÉPACQ) joint sa voix à celles de nombreuses autres organisations afin de dénoncer les actes de violence dont sont actuellement victimes les musulmans et musulmanes du Québec. L’attentat survenu au Centre culturel islamique de Québec, le 29 janvier dernier, de même que les appels à la bombe à l’université Concordia, le premier mars, n’en sont que les expressions les plus spectaculaires, et donc les plus médiatisées.

Au-delà de l’horreur de ces attaques, le MÉPACQ souhaite dénoncer la complaisance et le déni dont font preuve plusieurs médias et une certaine classe politique. Refuser d’admettre et de prendre acte du climat de tensions qui sévit depuis longtemps envers les musulmans et les musulmanes du Québec est une forme d’aveuglement. Des actes de vandalisme envers des mosquées se multiplient pourtant aux quatre coins de la province (du vandalisme, du sang, une tête de porc et puis quoi encore?). Mais on se complaît, par exemple, à expliquer les gestes de l’auteur présumé de l’attentat de Québec par un déséquilibre mental et des embûches de vie. Certaines et certains vont même jusqu’à proposer l’exposition médiatique répétée aux attentats dits djihadistes pour expliquer cette tuerie de masse. La consternation et l’incompréhension maintes fois exprimées témoignent en outre d’une ignorance vis-à-vis du rejet, de la violence et de l’insécurité dans lesquelles sont maintenues les personnes de confession musulmane, voire d’origine arabe (l’amalgame entre les deux étant bien trop courant).

Des actes prévisibles

Ces évènements étaient prévisibles. Une « culture du racisme » imprègne la société québécoise, pour reprendre l’expression forte employée par Asmaa Ibnouzahir, lors d’une des grandes vigiles de solidarité tenues au lendemain de l’attentat. Les représentations stéréotypées que véhiculent les grands médias et les « débats » publics portant sur la « protection d’une identité québécoise » entretiennent l’idée d’une menace. Cette menace viendrait de celui ou celle que l’on nomme l’étranger ou l’étrangère. C’est ainsi qu’on nourrit quotidiennement la haine et qu’on exploite la peur et l’ignorance. Comment alors prétendre que les nombreuses expressions de racisme ordinaire, par lesquelles on perçoit l’étranger ou l’étrangère comme un être dangereux, voire inférieur, ne mèneraient pas à l’augmentation du nombre d’actes haineux que le Québec connaît?

Il faut combattre le racisme. C’est impératif. Il faut mener une lutte acharnée contre lui. Les démonstrations de compassion et de solidarité comptent, mais ne suffisent pas. Il faut aussi dénoncer systématiquement cette idéologie, agir et mener des campagnes d’éducation populaire.

Le communautaire comme moteur de lutte au racisme

À cet effet, le MÉPACQ croit que le mouvement communautaire québécois doit être un pilier de la lutte au racisme. Parce qu’il partage des valeurs d’égalité, de justice et de transformation sociale, le mouvement communautaire, dont les racines plongent dans toutes les communautés du Québec, doit irriguer la société québécoise de ces valeurs qui lui sont chères et freiner la propagation du racisme. Dans cette perspective, le MÉPACQ prépare des outils d’éducation populaire autonome portant sur la question du racisme. Nous invitons les autres organismes à en faire de même.

Indexer les subventions, c’est vital !

13 mars 2017

Communiqué de presse – pour diffusion immédiate

Montréal, 13 mars 2017 – Le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ), qui représente 11 tables régionales d’éducation populaire réunissant plus de 200 organismes en défense de droits partout au Québec, lance un cri d’alarme pour que le gouvernement indexe les subventions des groupes de défense de droits après 9 ans de gel.

La défense de droit : mal-aimée de l’action communautaire autonome

La défense collective de droits est un secteur fondamental de l’action communautaire autonome au Québec. C’est pourtant un des secteurs les moins bien financés ! Alors que la moyenne de financement annuelle des groupes en santé et services sociaux se situe à plus de 120 000 $, celle des organismes en défense collective des droits est maintenue autour de 55 000 $. Un groupe sur cinq (22 %) ne reçoit que 30 000 $ de subvention. « Le gouvernement nous asphyxie lentement mais sûrement. Les groupes n’ont reçu aucune majoration ni indexation de leur subvention gouvernementale depuis 9 ans. Pendant la même période, le coût de la vie a augmenté de plus de 13 %.  Certains groupes doivent désormais fermer plusieurs mois par année, laissant des centaines de personnes sans réponse », s’est indignée Caroline Jean du MÉPACQ.

Désaveu gouvernemental ?

Depuis 2001, le gouvernement reconnaît l’apport essentiel des groupes de défense de droits à travers « l’éducation populaire et la transformation sociale, le soutien à la vie démocratique, le développement d’une vision globale des problématiques, l’exercice de la citoyenneté et l’enracinement dans la communauté»[1]. Ces organismes accompagnent des milliers de personnes par année; ils sont de réels vecteurs d’amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables. « Notre mission c’est de donner une voix à ceux et celle dont les droits sont bafoués. Évidemment cela nous amène à analyser et à critiquer la société, le gouvernement et les décisions des élu-e-s. C’est dérangeant pour le gouvernement, mais c’est normal et souhaitable dans une société démocratique. Or la reconnaissance de notre mission ne se concrétise pas en un financement adéquat. La situation financière des groupes en défense de droits est si désastreuse qu’on en vient à se demander si l’objectif caché de ce sous-financement n’est pas de faire taire les critiques en poussant les groupes à la fermeture », déplore Vania Wright-Larin, coordonnateur du Regroupement d’éducation populaire en action communautaire de Québec et Chaudière-Appalaches (REPAC 03-12).

Réinvestissement d’urgence demandé

« C’est urgent! Le gouvernement doit dès le prochain budget réaffirmer son engagement dans le travail des groupes de défense de droits en indexant au coût de la vie de 2017 les subventions de tous les groupes de défense de droits, c’est le strict minimum pour éviter les impacts néfastes d’éventuelles fermetures de groupes actifs dans la communauté depuis plus de 30 ans », a plaidé madame Jean.

Des actions auront lieu tout au long de la semaine dans différentes régions du Québec afin d’interpeler le gouvernement sur la question du sous-financement.

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[1]SACA, 2001, p. 16  (http://www.cse.gouv.qc.ca/fichiers/documents/publications/Avis/50-0492-01.pdf)

Mémoire sur le projet de loi 122

24 février 2017

Memoirepl122

LA GOUVERNANCE DE PROXIMITÉ  : Lumière sur les enjeux du développement social

Mémoire

Concernant le projet de loi 122, Loi visant principalement à reconnaître que les municipalités sont des gouvernements de proximité et à augmenter à ce titre leur autonomie et leurs pouvoirs.

Dans ce mémoire, nous faisons les liens entre la gouvernance de proximité et les enjeux du développement social, de la lutte à la pauvreté, de la démocratie et de l’autonomie des organismes d’ACA.

Télécharger le mémoire

 

COLLOQUE DU MÉPACQ : 9-10-11 MAI 2017

17 février 2017

Affiche colloque

En action pour la justice sociale est le thème du prochain colloque du MÉPACQ.

Ce colloque propose une formule participative où nous serons amené-e-s à explorer différentes formes d’actions collectives pour ensuite procéder à l’organisation et à la mise en oeuvre d’actions.

Venez vivre un moment stimulant et mobilisant destiné à nous ressourcer et à outiller le mouvement d’éducation populaire autonome (ÉPA).

Ce colloque s’adresse principalement aux membres du MÉPACQ ainsi qu’aux organismes communautaires s’identifiant aux pratiques d’éducation populaire autonome, autant à leurs membres, militantes et militants, qu’à leurs salarié-es, ainsi que celles et ceux de nos alliés du mouvement étudiant et syndical.

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NOUVEL OUTIL DU MÉPACQ : Déranger et désobéir pour l’avancement de nos droits

16 février 2017

Petit guide pour démystifier l’action dérangeante et la désobéissance civile

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Certains organismes communautaires et groupes sociaux utilisent, depuis plusieurs années, les actions dérangeantes et la désobéissance civile comme moyen pour faire avancer leurs revendications et pour dénoncer les abus des systèmes d’oppression en place (patriarcat, néolibéralisme, capitalisme, etc.). Ce type de moyens de pression, bien qu’il ne fasse pas l’unanimité dans le milieu communautaire, gagne pourtant en popularité.

Ce petit guide se veut une contribution pour démystifier et légitimer ce type de moyen de pression afin que les organismes communautaires puissent avoir en main quelques outils pour en débattre dans leurs instances.

Télécharger le guide

Télécharger l’outil d’animation

 

OUVERTURE DE POSTE : Coordonnatrice ou coordonnateur à la vie associative et à l’éducation populaire

1 février 2017

Poste permanent

Le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (le MÉPACQ) est un regroupement provincial de 11 Tables régionales multisectorielles composées d’environ 300 groupes d’éducation populaire autonome. Par le moyen de l’éducation populaire, nous travaillons ensemble à la transformation sociale de manière à faire émerger la solidarité et la justice sociale dans notre société.  La lutte au néolibéralisme est l’élément central de toutes nos actions et nos réalisations. Nous intervenons sur les questions liées au désengagement de l’État, particulièrement en matière de programmes sociaux et de tarification et privatisation des services publics. Nos deux champs d’action prioritaires, indissociables l’un de l’autre, sont les luttes sociales et la reconnaissance et le financement de l’éducation populaire, de l’action communautaire autonome et de la défense collective des droits.

Fonctions :

  • ·      Planifier et organiser la vie associative du regroupement : assemblées générales régulières (3) et assemblée générale annuelle;
  • ·      Soutenir les tables régionales membres du regroupement selon les besoins ;
  • ·      Rédiger le rapport annuel et le plan d’action ;
  • ·      Rédiger des outils d’éducation populaire sur des enjeux sociopolitiques ;
  • ·      Concevoir et animer des ateliers de formation d’éducation populaire ;
  • ·      Animer un comité de travail sur la reconnaissance et le financement des organismes d’action communautaire autonome ;
  • ·      Assurer des représentations publiques et gouvernementales, notamment en faveur de la reconnaissance et du financement des organismes en défense collective des droits (SACAIS, MESS) ;
  • ·      Assurer les représentations auprès d’autres regroupements en défense collective des droits et en action communautaire autonome (RODCD, RQ-ACA) ;
  • ·      Organiser et participer aux activités de mobilisation en lien avec la reconnaissance et le financement des organismes communautaires (Engagez-vous pour le communautaire, Les droits, ça se défend).

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